banniere

Le Globish sur France Inter

L'émission du samedi matin à France Inter "la rue des Entrepreneurs" était consacrée le 12 février 2005 au thème "le français, langue étrangère à la mondialisation". Les journalistes Dominique Dambert et Didier Adès y interviewiaient entre autre Jean-Paul Nerrière. Quelques théories essentielles à l'idée du globish ont ainsi été diffusées, en particuler celle de son influence favorable sur le français comme "langue de qualité".

Le Globish dans le Figaro Magazine

Un tiers de page consacré au Globish dans le Figaro Magazine du 29 janvier 2005, en page 46, à la signature de Philippe Doucet. Le journaliste a bien lu le livre et en redonne les concepts essentiels. Il semble aussi y avoir pris du plaisir, puisqu'il le qualifie de "aussi érudit qu'hilarant". Eh oui! Pour convaincre, il n'est pas nécessaire de faire ennuyeux. Il a également bien saisi l'incidence favorable que la généralisation du globish aura, par ricochet, sur la situation du français et sur son positionnement. Il cite l'auteur, Jean-Paul Nerrière, à propos de l'impact négatif du globish sur la diffusion mondiale de l'anglais: "si j'avais osé faire la même chose sur notre langue, on m'aurait immédiatement surnommé le "Ravaillac du français". Effectivement, recommander pour le français une destinée mondiale, globale, au prix d'une limitation à 1500 mots, et à une grammaire simplifiée, engendrerait immédiatement une légitime levée de boucliers. Admettons donc que ce qui nuirait ainsi à l'anglais ne pourrait que servir la cause de la francophonie.

La revue « Panoramiques » fait une large place au « Globish »

« Panoramiques » a été fondé par Guy Hennebelle, dont la récente et trop précoce disparition est avec raison l’objet de nombreux hommages dans le numéro du 4e trimestre 2004 intitulé « L’avenir s’écrit aussi en français ».

Dans la ligne de son fondateur, cette publication a pour ambition clairement affirmée d’être « roborative… résolument non conformiste… n’hésite pas à confronter dans ses livraisons des opinions antagonistes… »

Il est, à ce titre, notable, qu’elle consacre onze pages au globish, en un article signé de l’auteur, Jean-Paul Nerrière. Une forte proportion des autres textes reprennent des convictions traditionnelles dont le livre « parlez globish » avait déjà entrepris la contestation, si ce n’est le démontage. L’antagonisme et l’équilibre des opinions se trouvent donc bien respectés.

Après avoir donc laissé loyalement le globish ainsi défendre ses convictions, le directeur de ce numéro de Panoramiques consacré à la langue française, Marc Favre d’Echallens pose en contrepoint une suite de questions pertinentes et nous livre cette réflexion : « le rapport d’octobre 2004 de la Commission du débat national sur l’avenir de l’Ecole dit rapport Thélot, semble faire la promotion du globish, en considérant comme un savoir indispensable « l’anglais de communication internationale… ». Très exactement, mais Monsieur Thélot n’avait pas encore lu le livre traitant du globish au moment du dépôt de son rapport, et ne pouvait donc y faire référence.

Panoramiques cite aussi une très clairvoyante analyse de François Taillandier, parue dans l’Humanité du 8 juillet 2004 : « le français continue d’apparaître comme une langue plus fortement que tout autre liée à une littérature, à une pensée critique, à une culture. Le français ne semble jamais être devenu ce qu’est aujourd’hui l’anglais, une pure langue véhiculaire débarrassée de toute référence à un enracinement historique et à une forme de civilisation. S’il (le français) est perçu ainsi, et si cette perception est réelle, cela veut dire que ce n’est pas l’anglais qui s’oppose au français, lequel aurait perdu une prévalence qui lui serait due on ne sait au nom de quoi. L’enjeu aujourd’hui en Europe, ce serait l’idée qu’on se fait d’une langue : doit-elle être un simple instrument de communication immédiate et pratique ? Ou l’accès à un passé, à un patrimoine, à ce que pensèrent et sentirent d’autres avant nous ? Si l’on choisit cette question, et si l’on choisit la seconde réponse, alors oui, on peut défendre le français, en sachant qu’avec lui on défend toutes les langues. Y compris l’anglais ».

Vous avez vu très juste, Monsieur Taillandier, et « parlez globish » soutient votre vision, en y ajoutant que répondre oui à votre seconde question, c’est ramener le parler recommandé par Monsieur Thélot à quelque chose de bien différent, privé de la même ambition. C’est toute l’idée, tactique et pratique, du globish : voir dans le livre les chapitres 10, 11, et surtout 12 « où l’on ose esquisser une autre ambition pour la langue française ».

Ailleurs, dans Panoramiques, Robert Phillipson déclare : « l’anglais est utilisé efficacement par d’innombrables personnes dont ce n’est pas la première langue, ce qui fait que la « propriété » de l’anglais change, et ces locuteurs devraient peut-être être considérés comme des locuteurs compétents d’une langue non-nationale, ou post-nationale, plutôt que des sujets parlant mal un anglais maternel. C’est là une idée intéressante, mais il est difficile de voir les implications qu’elle peut avoir pour la pédagogie de la langue… » Un nouvel ouvrage sur le globish devrait, au prochain printemps, apporter des réponses concrètes à cette interrogation.

Bonne lecture de cette revue objective et tolérante, aux horizons variés et documentés, et merci à elle pour son intérêt en faveur du globish.

Vous pouvez acheter ce numéro en explorant le site « www.corlet-« Panoramiques » a été fondé par Guy Hennebelle, dont la récente et trop précoce disparition est avec raison l’objet de nombreux hommages dans ce numéro intitulé « l’avenir s’écrit aussi en français ».

Dans la ligne de son fondateur, cette publication a pour ambition clairement affirmée d’être « roborative… résolument non conformiste… n’hésite pas à confronter dans ses livraisons des opinions antagonistes… »

Il est, à ce titre, notable, qu’elle consacre onze pages au globish, en un article signé de l’auteur, Jean-Paul Nerrière. Une forte proportion des autres textes reprennent des convictions traditionnelles dont le livre « parlez globish » avait déjà entrepris la contestation, si ce n’est le démontage. L’antagonisme et l’équilibre des opinions se trouvent donc bien respectés.

En soutien de la thèse du globish, le directeur de Panoramiques, Marc Favre d’Echallens pose une suite de questions pertinentes et nous livre cette réflexion : « le rapport d’octobre 2004 de la Commission du débat national sur l’avenir de l’Ecole dit rapport Thélot, semble faire la promotion du globish, en considérant comme un savoir indispensable « l’anglais de communication internationale… ». Très exactement, mais Monsieur Thélot n’avait pas encore lu le livre traitant du globish au moment du dépôt de son rapport, et ne pouvait donc y faire référence.

Panoramiques cite aussi une très clairvoyante analyse de François Taillandier, parue dans l’Humanité du 8 juillet 2004 : « le français continue d’apparaître comme une langue plus fortement que tout autre liée à une littérature, à une pensée critique, à une culture. Le français ne semble jamais être devenu ce qu’est aujourd’hui l’anglais, une pure langue véhiculaire débarrassée de toute référence à un enracinement historique et à une forme de civilisation. S’il (le français) est perçu ainsi, et si cette perception est réelle, cela veut dire que ce n’est pas l’anglais qui s’oppose au français, lequel aurait perdu une prévalence qui lui serait due on ne sait au nom de quoi. L’enjeu aujourd’hui en Europe, ce serait l’idée qu’on se fait d’une langue : doit-elle être un simple instrument de communication immédiate et pratique ? Ou l’accès à un passé, à un patrimoine, à ce que pensèrent et sentirent d’autres avant nous ? Si l’on choisit cette question, et si l’on choisit la seconde réponse, alors oui, on peut défendre le français, en sachant qu’avec lui on défend toutes les langues. Y compris l’anglais ».

Vous avez vu très juste, Monsieur Taillandier, et « parlez globish » soutient votre vision, en y ajoutant que répondre oui à votre seconde question, c’est ramener le parler recommandé par Monsieur Thélot à quelque chose de bien différent, privé de la même ambition. C’est toute l’idée, tactique et pratique, du globish : voir dans le livre les chapitres 10, 11, et surtout 12 « où l’on ose esquisser une autre ambition pour la langue française ».

Ailleurs, dans Panoramiques, Robert Phillipson déclare : « l’anglais est utilisé efficacement par d’innombrables personnes dont ce n’est pas la première langue, ce qui fait que la « propriété » de l’anglais change, et ces locuteurs devraient peut-être être considérés comme des locuteurs compétents d’une langue non-nationale, ou post-nationale, plutôt que des sujets parlant mal un anglais maternel. C’est là une idée intéressante, mais il est difficile de voir les implications qu’elle peut avoir pour la pédagogie de la langue… »

Bonne lecture de cette revue objective et tolérante, aux horizons variés et documentés, et merci à elle pour son intérêt en faveur du globish.

Vous pouvez acheter ce numéro en explorant le site « www.corlet-editions.fr"

Le Globish examiné par un Suisse illustre, dans « Espacestemps »

Monsieur Lévy est Professeur de géographie et d’aménagement de l’espace à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, directeur du laboratoire Chôros. Il travaille sur la ville et l’urbanité, la géographie politique, l’Europe et la mondialisation, les théories de l’espace des sociétés, l’épistémologie de la géographie et des sciences sociales.

Il a lu l’ouvrage « parlez globish » avec une méticulosité et une profondeur d’analyse tout à fait helvétiques. Ce n’est pas un mince honneur pour ce livre. Il est de plus évident qu’un Suisse se trouve disposer d’un observatoire indiscutablement favorable quand il s'agit de commenter et d'enrichir un avis sur les rapports entre le français et l’anglais : pour de multiples raisons, l’indépendance et l’objectivité sont garanties.

Monsieur Lévy ne soutient pas l’idée d’une fragmentation progressive de l’anglais en des formes de moins en moins compatibles. Les citoyens du Royaume Uni sont pourtant nombreux à s’inquiéter de la dérive de leur langue de l’autre côté de l’Atlantique, et de la pollution que les séries télévisées américaines leur infligent en retour. Les professeurs, de ce côté-ci du « English channel » ne cessent de s’en désoler également.

Mais il est nettement plus positif quand il écrit : « En résumé, le globish est forcément un objet à la fois divers et dynamique, et son autonomie est partielle car elle renvoie la langue proprement dite, elle aussi diverse et dynamique. Cela ne signifie pas que l’idée est mauvaise mais simplement que la construction d’un anglais mondial relève d’un vrai travail de linguiste, nécessairement collectif et ouvert, toujours inachevé. » Phrases qui semblent bien indiquer qu’il en admet le principe et l’intérêt, mais le voudrait résultat d’un effort de professionnels à l’autorité génétique indiscutable. Jean-Paul Nerrière ne prétend nulle part, en effet, être un linguiste, mais uniquement un praticien qui a assuré plus d’un tiers de siècle son existence économique grâce à une maîtrise efficace de l’outil « globish » dont il est le premier à faire la promotion, et à proposer la justification. A ce titre il se découvre imbibé d’un pragmatisme de culture bien anglo-saxonne : avancer dès que l’on peut et que c’est utile, plutôt l’efficacité immédiate que la perfection dans mille ans.

Un peu plus loin, Monsieur Lévy déclare : « Le projet de Nerrière consiste à convaincre les francophones que la pratique de l’anglais n’est pas forcément un coup porté au français, puisque, nous dit-il, ce n’est pas vraiment de l’anglais. Don’t speak English, proclame le surtitre du livre. Au-delà de cette faiblesse argumentative, cette démarche présente l’avantage de partir sur une autre base que purement défensive pour penser la place des langues « internationales » autres que l’anglais. Nerrière critique ainsi les attitudes consistant à faire la chasse aux mots étrangers car c’est un combat d’arrière-garde inévitablement perdu dans un monde où les langues s’interpénètrent à l’infini. Il prétend même que si tout le monde parle cet anglais limité, les emprunts incontrôlés se raréfieront. À l’inverse des coups de menton volontaristes, la proposition du globish consiste en effet, sous couvert de l’identifier comme un objet linguistique différent de l’anglais, à éviter les frustrations des autres « grandes langues » et, dans le cas du français, de la seule langue internationale encore vivante ayant eu un statut qu’on pourrait qualifier de mondial dans un passé relativement récent. » Merci Monsieur Lévy pour votre soutien.

La convergence entre le globish et la recommandation du rapport Thélot (rapport de la Commission du débat national sur l’avenir de l’Ecole ) est de plus bien apparue à Monsieur Lévy : « L’anglais de communication internationale […] n’est plus une langue parmi d’autres, ni simplement la langue de nations particulièrement influentes. Il est devenu la langue des échanges internationaux, que ce soit sur le plan des contacts scientifiques ou techniques, commerciaux ou touristiques. Il ne s’agit pas d’imposer l’anglais comme langue étrangère exclusive mais de considérer comme une compétence essentielle la maîtrise de l’anglais nécessaire à la communication internationale : compréhension des diverses variétés d’anglais parlées par les anglophones et les non-anglophones, expression intelligible par tous. Ne pas être capable de s’exprimer et d’échanger en anglais de communication internationale constitue désormais un handicap majeur, en particulier dans le cadre de la construction européenne. » (p. 58)

Comme on le voit, nous ne sommes pas très éloignés du globish, si l’on nettoie le concept proposé par Nerrière de ses petites coquetteries. Le rapport Thélot ne dit pas que cet anglais-là n’est pas de l’anglais véritable, il ne dit pas non plus qu’il faudrait enseigner une version appauvrie de cette langue; il dit seulement qu’un niveau minimal de maîtrise est nécessaire si l’on veut pouvoir être à l’aise dans des situations géographiques d’échelles européenne et mondiale.

En installant, comme cela se passe désormais dans un grand nombre de pays, l’enseignement de l’anglais dès le primaire (le rapport suggère de commencer au CE2), on lui donne un statut particulier, différent des autres langues. À partir du moment où on prend aussi en compte l’anglais des non-anglophones — ce qui est la grande et belle idée de Nerrière —, on décale inévitablement le centre de gravité de la compétence à acquérir en direction d’une réalité plus ouverte, aux contours plus flous : la capacité de communication l’emporte sur la définition stricte de l’outil qui la rend possible. Enfin, le traitement particulier de l’anglais permet le sauvetage des autres langues. Si l’anglais devient une matière de tronc commun et que les élèves apprennent deux autres langues (comme aux Pays-Bas), des idiomes comme l’allemand et le russe — qui risquent d’être éliminés du système scolaire français —, le chinois, l’arabe et le japonais — qui peinent à s’y faire une place — retrouvent toutes leurs chances. »

Analyse intéressante, et assez nuancée pour que son évocation ici ne soit pas suspecte : le débat est plus riche et plus prometteur que l’encens. Vous pouvez trouver la rédaction en intégralité sur le site de Monsieur Jacques Lévy :
http://www.espacestemps.net/document1040.html

Le "Globish" dans Ouest France le 3 novembre 2004

Intéressante présentation du livre "don't speak English, parlez globish" en dernière page de cet immense quotidien, sous la signature d'Alain Guyot.

S'y trouve démenti le pessimisme des intégristes de la francophonie qui redoutent que le globish ne fasse que renforcer l'hégémonie de l'angloricain:

Question: "Prôner le développement de cet "outil", n'est-ce pas renforcer encore plus la langue anglaise?"

JPN: "L'anglais est effectivement le vecteur des différentes cultures et civilisations américaine ou anglo-saxonne. Mais le globish n'est pas une langue stricto sensu, ce n'est qu'un moyen pour favoriser les échanges.

Au delà de cet échange, les lecteurs du livre y auront trouvé la démonstration que le globish, loin de renfocer l'anglais ou l'angloricain, contribue à l'affaiblissement et à la débilitation de ces parlers.

Rubriques disponibles

Winners speak Globish

An ebook by Elisabeth Noble

Une Anglophone de naissance consacre un livre au "Globish", facile à lire, bien documenté, plein d'anecdotes et d'observations inédites.
A commander sur www.smashwords.com

Winners speak Globish

A native English speaker wrote a book about "Globish". It is full of anecdotes, easy to read even for non Native English speakers, and it gives a fair and balanced representation of the Globish concept.
Order at  www.smashwords.com

Visiteurs

fr-FR 40,4% fr-FR
Canada 10,6% Canada
unknown 8,3% unknown
China 6,2% China
United States 5,8% United States

Total:

56

Pays
2819448

Translations of Globish The World Over

Globish IN Globish - (GNG)

Globish IN Globish est un cours en auto-apprentissage facile à utiliser tout autant sur un ordinateur que sur n’importe quel téléphone portable muni d’une connexion à Internet. Pour l’utiliser, il vous faut être capable de lire et comprendre les 35 mots les plus communs en anglais, et donc repris en globish (les tests ont montré que ceux qui avaient quitté l’école le plus tôt possible maîtrisaient 850 mots d’anglais, ne serait-ce que parce que nous les utilisons dans le quotidien du français). Dès que vous pensez en dominer plus que 350, vous pouvez débuter au niveau que choisirez, en rapport avec votre capacité.
Les deux premières leçons vous sont offertes gratuitement  sur tout ordinateur muni d’un accès à internet.
En travaillant exclusivement en globish, vous pouvez rapidement apprendre la grammaire, et des mots nouveaux, avec leur prononciation, dans le cadre d’une histoire contextuelle. L’apprenant qui arrive au terme de Globish IN Globish devrait se trouver parfaitement à l’aise du niveaux B1-B2 attribués par le « Common European Framework of Reference for Languages » (CEFR).

Globish IN Globish - (GNG)

Globish IN Globish is an extensive self-study course in Globish that is easy to use on either any standard computer with Internet capability. To use it you must be able to read the most-common 350 words in Globish/English. Then you can begin at any point that matches your ability. Try the first two lessons now, for free, on either your mobile phone or on a computer that has Internet.
By working only in Globish, you can quickly learn both grammar, and new words with pronunciation, in a story context. The student who completes Globish IN Globish should be quite capable at B1-B2 (English) levels given by the Common European Framework of Reference for Languages (CEFR).

Éditions internationales

CoréeCoréeLes deux éditions
parues en Corée
ItalieParution en Italie
EspagneParution en Espagne
ChineChineLes deux éditions
parues en chine.