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Le Globish sur la radio italienne

Le globish sur la radio italienne (RAI) Radio3Scienza, sous la forme d'un interview (en globish, mais avec traduction) de Jean-Paul Nerrière le 18 août 2005.

le Globish dans le quotidien mondial "International Herald Tribune" le 22 avril 2005

Article en anglais à la signature de Mary Blume. L'autorisation de le reproduire dans le site que vous parcourez n'ayant pas encore été obtenue, nous vous invitons à le lire sur le site du journal: "http://www.iht.com/articles/2005/04/21/features/Blume22.php"

Le Globish dans la "Voix du Nord" du 19 mars 2005

Article à la signature de Joëlle Jacques.

Actualite / Info-Générale / Page 3 / Article 2
Il lance l’« anglais light » et l’appelle « globish »
IL y a quelques années, Jean-Paul Nerrière, ancien vice-président d’IBM Europe, businessman très voyageur , réalise, à l’occasion d’un meeting international, que Carlos de Saragosse, Giancarlo de Milan, Jorma d’Helsinki, Eugenio de Lisbonne, Marcel de Lausanne, Satakésan du Japon, Soledad du Chili, Robert de Belgique et quelques autres, échangent efficacement leurs idées dans un anglais basique. La parole est parfois hésitante, l’accent effroyable, mais le débat avance bon train à la satisfaction générale.

La réunion capote à la minute où débarque Jim des Etats-Unis, qui se mêle à la discussion dans son parfait anglais du Wisconsin. Rideau. Personne ne pige ce que dit l’Américain, chacun se sent plouc, tout le monde se tait...
Cette anecdote (parmi bien d’autres du même tonneau) pousse Jean-Paul Nerrière à lancer le globish, un angloricain restreint à 1 500 mots. Pas n’importe lesquels. La liste pioche dans le dictionnaire de Basic English (du Britannique Charles Ogden) et le glossaire utilisé par la radio internationale Voice of America.

Un ustensile

Pourquoi s’encombrer les neurones d’un vocabulaire sophistiqué comprenant des mots comme « génisse », « filouterie » ou « charançon » ? Young cow (jeune vache) fera universellement l’affaire pour « génisse » . Pas question en revanche de zapper sur « baby » (bébé), « wine » (vin) ou « again » (de nouveau), indispensables.

« La langue française est une langue merveilleuse, synthétique, nuancée, permettant beaucoup de subtilités dans l’expression de la pensée – de nombreux auteurs étrangers préfèrent d’ailleurs notre langue à toute autre, explique Jean-Paul Nerrière.
Mais, comme le dit Roman Polanski, qui parle parfaitement le français : "si on veut faire un film qui soit vu partout, il faut le faire en anglais". Les gens qui défendent la langue française – et j’en suis – ont raison. Mais il faut la défendre comme une langue de qualité. Et pas comme un ustensile, ce que le globish doit être. Quand les défenseurs de la langue française prétendent vouloir supplanter l’anglais comme véhicule de la communication internationale, alors là, je ne les suis plus. Cet objectif ne peut être couronné de succès que si on décide un appauvrissement du français, comme on observe un appauvrissement de l’anglais. Ce que je fais, c’est une structuration de cet appauvrissement. Je propose de "l’anglais light" comme il y a du Coca light.»

Sans prétention

Si l’espéranto n’a pas percé, explique Jean-Paul Nerrière, c’est qu’il avait l’ambition d’être simple par sa structure mais pas d’être allégé : « Les mots découlent les uns des autres par règles simples, heureuses, très bien imaginées mais l’espéranto a l’ambition d’être une langue, d’avoir une littérature, d’accéder à un raffinement de détails. Pour communiquer efficacement partout dans le monde, tout ceci est superflu. Le globish n’a pas la prétention d’être une langue. »
L’auteur du désopilant Parlez globish a vécu pendant quatre ans à Lille dont il garde un souvenir « fabuleux ». Il prépare pour la mi-mai une méthode d’apprentissage du globish. « Impossible d’apprendre l’anglais en vingt heures par an de formation continue. En revanche, avec vingt heures de globish en décembre, vingt autres en janvier et un peu de manuel, vous n’accédérez pas à la pensée de George Orwell ou d’Oscar Wild, mais vous vous débrouillerez partout, toujours, avec tout le monde. »
J. J.

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Dispositions Légales

Le Globish dans le "Pélerin" du 10 mars 2005

Article à la signature de d'Elisabeth Petit.

Savez-vous parler globish ?

Jean-Paul Nerrière, ancien cadre international, a codifié dans un livre un anglais simplifié accessible au plus grand nombre : le « globish ». Le but : se faire comprendre aisément dans le monde entier.

« Un anglais de portier d’hôtel ». Candidat, à l’époque, au concours d’entrée à l’Ecole Centrale, Jean-Paul Nerrière n’a pas oublié le verdict sans appel d’un membre du jury quelque peu sceptique face à son accent « frenchy ». Pourtant, cette prononciation peu académique, améliorée il est vrai depuis, n’a en rien entaché la carrière brillante de ce fils d’officier de Marine, finalement diplômé de la célèbre école en 1963. Aujourd’hui retraité à Saint-Romain-en-Viennois, dans le Vaucluse, Jean-Paul Nerrière compte à son actif vingt-sept ans de bons et loyaux services chez IBM, couronnés par un poste de vice-président en Europe, puis aux Etats-Unis.
Mais ces fonctions de cadre international lui ont permis de tester son anglais basique, de Montréal à Pékin, en passant par l’Afrique et l’Amérique du Sud. Rompu aux réunions d’affaires fréquentées aussi bien par des Finlandais, des Italiens que des Chinois, Jean-Paul Nerrière a gardé en mémoire les silences consternés et les sourires polis qui suivaient parfois les propos des anglophones de naissance, comme les Irlandais ou les Californiens. « Au Japon ou à Hong-Kong, mes collègues américains, qui intimidaient tout le monde avec leur aisance et leur maîtrise de la langue de Shakespeare, n’étaient pas toujours compris. Alors qu’avec mes phrases simples et répétées deux fois, je n’avais aucun problème ».

« Moi, avec mes phrases simples, j’étais compris du Chili au Japon… »

Fort de cette expérience, Jean-Paul Nerrière a décidé, il y a peu, de codifier ce langage allégé dans un livre (*) et sur un site Internet. Baptisée « globish », contraction de « global english », cette forme simple d’anglo-américain se veut avant tout un outil de communication universel, et non une langue, avec tout ce que cela suppose de richesses. « Il s’agit en fait de l’organisation et de la classification du dialecte parlé de nos jours par 88 % de la population dans le monde », explique-t-il.
Ni « petit nègre », ni « anglais de sa Majesté », le « globish » est constitué d’un glossaire de 1.500 mots courants et d’une syntaxe rudimentaire, complétés de procédés de formulation qui permettent à chacun de se faire comprendre par tous, sans ambiguïté et quel que soit son pays d’origine.
« Bien sûr, pour échanger sur des concepts philosophiques ou métaphysiques, il faudra toujours recourir aux finesses de la vraie langue. Mais pour le reste, le globish suffit amplement », estime son vulgarisateur, qui se défend de faire ainsi le jeu des partisans du tout anglais. « Au contraire, le globish écorne sérieusement l’hégémonie de la langue anglaise ! Par ailleurs, son essor pourrait permettre au français de se repositionner, en affirmant toute l’étendue de sa richesse et de ses spécificités ».
Le globish semble en tout cas avoir de beaux jours devant lui. Dans un rapport publié en octobre, Claude Thélot, président de la Commission consultative sur l’éducation, préconisait en effet d’inculquer aux jeunes Français « un anglais de communication internationale », concept qui va comme un gant au globish de Jean-Paul Nerrière En attendant, l’ancien dirigeant peaufine sa méthode. En avril, il publiera même un second livre sur ce sujet. Et si, vous aussi, vous vous mettiez au « globish » ?

Elisabeth Petit

(*) Don’t speak english, parlez globish ! Editions d’Organisation.
www.jpn-globish.com

Le Globish sur France Inter

L'émission du samedi matin à France Inter "la rue des Entrepreneurs" était consacrée le 12 février 2005 au thème "le français, langue étrangère à la mondialisation". Les journalistes Dominique Dambert et Didier Adès y interviewiaient entre autre Jean-Paul Nerrière. Quelques théories essentielles à l'idée du globish ont ainsi été diffusées, en particuler celle de son influence favorable sur le français comme "langue de qualité".

Rubriques disponibles

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Une Anglophone de naissance consacre un livre au "Globish", facile à lire, bien documenté, plein d'anecdotes et d'observations inédites.
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A native English speaker wrote a book about "Globish". It is full of anecdotes, easy to read even for non Native English speakers, and it gives a fair and balanced representation of the Globish concept.
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Translations of Globish The World Over

Globish IN Globish - (GNG)

Globish IN Globish est un cours en auto-apprentissage facile à utiliser tout autant sur un ordinateur que sur n’importe quel téléphone portable muni d’une connexion à Internet. Pour l’utiliser, il vous faut être capable de lire et comprendre les 35 mots les plus communs en anglais, et donc repris en globish (les tests ont montré que ceux qui avaient quitté l’école le plus tôt possible maîtrisaient 850 mots d’anglais, ne serait-ce que parce que nous les utilisons dans le quotidien du français). Dès que vous pensez en dominer plus que 350, vous pouvez débuter au niveau que choisirez, en rapport avec votre capacité.
Les deux premières leçons vous sont offertes gratuitement  sur tout ordinateur muni d’un accès à internet.
En travaillant exclusivement en globish, vous pouvez rapidement apprendre la grammaire, et des mots nouveaux, avec leur prononciation, dans le cadre d’une histoire contextuelle. L’apprenant qui arrive au terme de Globish IN Globish devrait se trouver parfaitement à l’aise du niveaux B1-B2 attribués par le « Common European Framework of Reference for Languages » (CEFR).

Globish IN Globish - (GNG)

Globish IN Globish is an extensive self-study course in Globish that is easy to use on either any standard computer with Internet capability. To use it you must be able to read the most-common 350 words in Globish/English. Then you can begin at any point that matches your ability. Try the first two lessons now, for free, on either your mobile phone or on a computer that has Internet.
By working only in Globish, you can quickly learn both grammar, and new words with pronunciation, in a story context. The student who completes Globish IN Globish should be quite capable at B1-B2 (English) levels given by the Common European Framework of Reference for Languages (CEFR).

Éditions internationales

CoréeCoréeLes deux éditions
parues en Corée
ItalieParution en Italie
EspagneParution en Espagne
ChineChineLes deux éditions
parues en chine.